Composées à Helsinki en 1890 et publiées peu de temps après, les Variations 'Kultaselle' ont longtemps été considérées comme une oeuvre spéciale par les initiés de Busoni. Imprimé en 1883, le 'Serenata' op. 34 était basé sur une œuvre du même nom pour clarinette et piano. Alors que le Märchen (conte de fées), écrit en 1879, porte la mention "pour violoncelle et piano" dans le manuscrit, il s’agit d’une partie arrangée pour clarinette qui a été écrite séparément. On ignore quel conte de fées Busoni avait en tête lorsqu'il a écrit l'œuvre. La partie centrale agitée de la pièce ressemble toutefois à la Cavern of Steenfoll, la troisième pièce de Racconti fantastici op. 12 pour piano, inspiré d'un conte de fées de Wilhelm Hauff.
Parmi les pièces HWV 434–442 intitulées «Sonate», «Suite», «Prélude» ou «Chaconne», se trouvent la célèbre «Chaconne en sol majeur» et ses 21 variations, toujours données en concert à l’heure actuelle. Le musicien y découvrira également une «Aria» et ses cinq charmantes variations, rendues célèbres par Brahms et les variations qu’il composa à son tour sur le même thème. Le recueil parut pour la première fois à Londres et Amsterdam sans l’accord de Haendel et contient de nombreuses erreurs d’impression, aussi une édition urtext sérieuse était-elle indispensable.
Pour tout mélomane, cette célèbre sonate en do mineur est plus connue sous le nom de «Grande Sonate pathétique». L’appellation est exceptionnellement de Beethoven lui-même, c’est pourquoi chaque pianiste devra s’efforcer de rendre au mieux le «pathétisme» de cette œuvre extraordinaire. Beethoven composa sa «Pathétique» entre 1797 et 1799 et la dédia à son admirateur et mécène, le prince Karl von Lichnowsky. Notre édition Urtext, un des plus grands succès de la maison, ne se base pas sur le manuscrit autographe du compositeur, malheureusement perdu, mais sur la première édition de l’œuvre, parue en 1799.