Le seul nom d’Astor Piazzolla, le plus grand interprète du tango moderne, incarne la magie de cette danse mystérieuse et immorale, séductrice et insoumise, sensuelle et cruelle, fondée sur des ruptures de rythmes et un érotisme évident. En 1984, Astor Piazzolla compose Oblivion pour le film Henri IV du réalisateur italien Marco Bellocchio. Cette pièce émouvante et nostalgique évolue sur un rythme rigoureux qui laisse beaucoup d’espace au développement d’une mélodie lyrique et introspective.
Compositeurs de talent, les auteurs des pièces choisies pour cette collection sont aussi, pour la plupart, Directeurs de Conservatoires ou Professeurs. Ils connaissent mieux que personne les difficultés particulières de chaque instrument et les besoins des élèves pour les amener peu à peu au répertoire contemporain.